La première chose à faire est de vous demander si vous avez envie ou besoin que votre psy soit formé·e·x, voire spécialisé·e·x dans les thématiques queers (spoiler alert : y en a pas beaucoup…).
Si c’est le cas, je vous encourage fortement à vous diriger vers cet article pour avoir une liste de points de référence qui vous indiquent si un·e·x peut être safe pour vous ou non.
Mais il y a malheureusement tous les risques que vous ayez un mal fou à trouver un·e·x psy qui mentionne sur son site qu’ielx est ouvert·e·x à travailler avec les personnes queers. Alors… ô désespoir et ô damnation ? Oui bon ok, un peu… C’est clair que ça nous simplifierait clairement la vie si c’était le cas. Mais tout n’est pas perdu pour autant.
Comment débusquer les psys friendly
Je voue une détestation (certes toute modérée) au terme « psy LGBT-friendly ». Tout d’abord parce que ça ne veut absolument rien dire. Et ensuite parce que viser une « ouverture d’esprit », on peut pas dire que ça vole très au-dessus des pâquerettes…
Mais malheureusement on en est souvent encore là. Donc demander à votre meilleur-ami-moteur-de-recherche de vous trouver un·e·x psy « LGBT-friendly », ça peut être un bon début. Histoire de ne pas mettre la barre trop haut (oui je pleure à l’intérieur, là).
Mais souvent, ledit moteur de recherche risque d’agiter un drapeau de capitulation face à votre requête… Alors que faire dans ce cas ?
Première piste de filou·tte·x : élargir votre zone de recherche en cherchant un·e·x thérapeute qui consulte à distance, si c’est une option envisageable pour vous.
Activer le réseau local
Si en revanche vous préférez ou devez consulter dans votre région, la méthode à privilégier à mon sens est le bon vieux bouche-à-oreille. Cela dit, attention à bien cibler vos sources d’information : votre concierge a sûrement pleeeein d’adresses à vous transmettre, mais peut-être ne sont-elles pas tout à fait adaptées à vos besoins…
Demandez plutôt à vos ami·e·x·s queers si ielxs ont entendu parler d’un·e·x psy qui a fait ses preuves. Sollicitez aussi les groupes d’entraide queers, qu’ils soient de votre région ou non. Par expérience, je sais que les bonnes adresses de psys voyagent parfois loin.
Une mise en garde toutefois : la plupart des psys n’acceptent pas de suivre des personnes qui sont trop proches les unes des autres, et ce souvent pour de bonnes raisons. Je vous avais dit que ça allait pas être simple…
Enfin, une dernière adresse : les associations locales, qu’elles soient destinées à toute la communauté ou à une partie spécifique (par exemple les personnes trans adultes, les personnes intersexes, etc.). Leur carnet d’adresse n’est souvent pas immense, faute de psys qui soient d’accord de figurer sur leurs listes (me lancez pas sur le sujet…), mais c’est déjà ça.
Si après tout ça vous n’arrivez toujours pas à trouver votre bonheur, déjà bravo pour votre persévérance, et bon courage pour la suite. Une dernière option : envoyez votre psy se former sur les enjeux queers (c’est certes pas très orthodoxe mais ça devrait faire passer le message). Et pour éviter que votre suivi avec un·e·x psy non formé·e·x aux enjeux queers ne se transforme en cauchemar éveillé, voilà quelques conseils.