Questions fréquentes

À qui s’adressent mes prestations

Avec quels types de personnes je travaille ?

Des adultes (18 ans et plus), qui appartiennent à la communauté LGBTIQ+. Il s’agit de personnes qui ne sont pas hétéros, et/ou pas cisgenres, et/ou pas endosexes, et/ou dans une ou des relation(s) non-monogame(s). Les personnes en questionnement sont également les bienvenues.

“Puis-je venir si je ne sais pas si je suis LGBTIQ+ ?”

Oui, bien sûr, vous êtes lae bienvenu·e·x si vous vous questionnez sur votre orientation sexuelle-romantique, et/ou votre identité de genre, et/ou le type de relation que vous souhaitez (monogame ou non). Je vous accompagnerai alors dans votre processus de découverte de qui vous êtes et de ce que vous souhaitez pour votre vie.

Est-ce que je travaille avec les partenaires et/ou les familles ?

Je travaille uniquement en individuel, même s’il m’arrive d’inviter les proches dans certaines circonstances (par exemple accompagner un coming out).

“Je suis queer mais je viens pour une autre raison…”

Aucun souci. Ce cabinet est dédié à la prise en charge des personnes queers, que leur demande concerne ou non ces thématiques.

“Je ne sais pas si la psychothérapie est ce qu’il me faut…”

La psychothérapie est destinée aux personnes qui rencontrent des difficultés, petites ou grandes, dans leur vie, et qui sont ouvertes à en parler pour tenter d’aller mieux. Je vous accompagnerai alors pour vous aider à vous connecter à vos émotions et vos besoins, afin de développer votre estime de soi et votre confiance dans votre capacité de gérer les défis du quotidien. Si ce qui précède vous parle, je vous propose de remplir le formulaire de contact, qui vous demande de décrire rapidement votre situation, afin de m’aider à voir si la psychothérapie pourrait vous convenir. Si tel est le cas, je vous proposerai alors une première rencontre, lors de laquelle nous regarderons attentivement ensemble votre situation. S’il s’avère à ce moment que je ne suis pas lae bon·ne thérapeute pour vous suivre, ou que j’estime qu’un autre type de prise en charge vous conviendrait mieux, je ferai alors de mon mieux pour vous réorienter vers un accompagnement adapté à votre situation.

“Comment puis-je savoir si le suivi avec vous va me convenir ?”

Je vous propose de continuer à lire mon site internet avec attention, ainsi qu’éventuellement des articles de mon blog. Cela vous permettra de faire ma connaissance à travers mes prises de position et ma façon de travailler, et d’ainsi sentir si nous pourrions cheminer ensemble.

Si vous avez envie d’essayer, je vous propose de remplir le formulaire de contact afin de fixer une première rencontre. Vous pourrez alors davantage voir qui je suis, et ce sera l’occasion de me poser vos questions. 

Ensuite, j’ai pour habitude de faire le point après 4 séances, afin que nous discutions ensemble de la poursuite (ou non) de la psychothérapie. Bien entendu, vous pouvez à tout moment décider d’interrompre le suivi, de préférence en m’en avisant afin que je ne m’inquiète pas pour vous. Cet article de mon blog pourrait aussi vous donner quelques idées de questions à (se) poser lorsque vous faites le choix d’un·e·x thérapeute.

“J’aimerais parler de ce que je vis avec d’autres personnes concernées.”

Je propose régulièrement différents types d’activités de groupe : cliquez ici pour voir les prochaines activités.

Comment se passe une psychothérapie

Comment se passe une première séance avec moi ?

La première séance n’est pas un interrogatoire mais une rencontre. Je vais donc me présenter, vous expliquer comment je travaille, et vous donner l’occasion de me poser vos questions. Ensuite, je vous proposerai de vous présenter à votre tour, en me transmettant ce que vous souhaitez me dire de vous et des difficultés qui vous amènent. Nous regarderons alors ensemble si la psychothérapie avec moi est une bonne option pour vous, et si c’est le cas, nous fixerons une prochaine séance. Sinon, j’essaierai de vous réorienter.

Combien de temps dure une séance ?

Une séance classique dure 50mn. Cette durée peut être adaptée selon les circonstances en en discutant ensemble préalablement. Le tarif sera alors ajusté en conséquence.

Quelle est la fréquence des séances ?

Je n’impose aucune fréquence. Lors de la première rencontre, nous discuterons ensemble de la fréquence qui semble la plus adaptée à votre situation (en prenant bien évidemment en compte vos possibilités financières), que nous réévaluerons périodiquement.Dans la mesure du possible, pour des raisons d’organisation, nous fixons les prochains rendez-vous selon un créneau défini, mais si votre horaire est irrégulier, je garde toujours quelques places pour ce cas de figure.

Combien de temps dure une psychothérapie ?

C’est est difficile à prévoir car chaque situation est différente. Les suivis durent souvent plusieurs mois, voire parfois plusieurs années, car il s’agit d’un travail de fond pour apprendre à se connaître et à se respecter, guérir des blessures parfois anciennes, et reprendre confiance en soi et en sa capacité d’adaptation. Toutefois, vous êtes libre de terminer le suivi quand vous le souhaitez, en particulier si vous sentez que vous allez mieux et avez atteint vos objectifs.

Est-ce qu’il est possible de faire des séances à distance ?

Sauf cas exceptionnel et déterminé à l’avance, je ne propose pas de séances à distance, car cette modalité épuise rapidement mes capacités d’attention et ne me permet donc pas de vous offrir la meilleure prise en charge possible. De plus, certains outils que j’utilise ne sont pas accessibles à distance.

Est-ce que les séances sont confidentielles ?

Oui évidemment, je m’y engage. Si je devais être amenæ à communiquer avec d’autres professionnel·le·x·s (rédaction d’un rapport, demande d’un conseil, etc.), je vous en informerai avant toute transmission d’informations vous concernant. Une exception notable au secret professionnel est la suivante : si j’estime que vous représentez un danger pour vous-même ou pour les autres, je suis légalement tenu·e de faire appel à d’autres instances (police, justice, hôpital, selon les cas). Dans la mesure du possible, si cela devait arriver, je vous en parlerai avant d’agir.

Est-ce que je prescris des médicaments ?

Non, pour cela il faut s’adresser à un·e·x psychiatre. Si votre situation le demande, je pourrai vous rediriger ou collaborer avec un·e·x collègue psychiatre. Ce qui précède est également valable pour les certificats médicaux et les demandes de prise en charge par l’AI (assurance invalidité).

Est-ce que je pose des diagnostics ?

C’est une question complexe. Durant ma formation, j’ai appris à utiliser les classifications psychiatriques, mais je pose très rarement des diagnostics, car si ça s’impose, je préfère faire appel à mes collègues psychiatres dont c’est une des spécialités.

De plus, les classifications psychiatriques officielles sont souvent imparfaites et incomplètes, notamment en ce qui concerne les neurodivergences. Je travaille alors plutôt à partir de ce que la personne ressent, de ses difficultés et de ses ressources, afin de trouver des ajustements qui l’aident.

Ainsi, je pratique selon une approche critique de la psychiatrie et de ses modèles de diagnostic et de traitement. Je crois en effet que les difficultés psychiques sont les conséquences des tentatives d’adaptation de notre organisme à une situation défavorable.

Une exception notable est le diagnostic d’incongruence de genre (aussi appelé dysphorie de genre) dans le cadre d’une transition de genre, que je pose régulièrement car les assurances le demandent (voir point suivant).

Est-ce que je fais des attestations pour la transition médicale ?

Oui, cela fait partie de ma spécialisation. Pour ce faire, je souscris à une approche transaffirmative et j’utilise le modèle du consentement éclairé, qui supposent que la personne elle-même est la mieux placée pour savoir ce qui est bon pour elle. Mon rôle est alors de m’assurer qu’elle comprend bien les enjeux physiques et psychiques de la démarche qu’elle souhaite entreprendre. Je ne suis en aucun cas là pour déterminer si elle est “vraiment” trans et/ou non-binaire, ni si elle a le droit de transitionner, mais pour l’accompagner au mieux dans son processus.

D’un point de vue pratique, ce processus d’établissement d’attestation peut prendre une ou plusieurs séances, selon les situations. Il n’est pas nécessaire d’être préalablement suivi·e·x chez moi ou chez un·e·x collègue, même si certaines assurances peuvent l’exiger. À noter également que, étant donné que je ne travaille pas sous la responsabilité d’un·e·x psychiatre, il est possible que certaines assurances refusent l’attestation en demandant qu’elle soit rédigée par un·e·x psychiatre. Le cas échéant, je vous redirigerai alors vers un·e·x collègue psychiatre de confiance.

“Est-ce que vous allez pouvoir me dire si je suis trans/non-binaire ?”

Malgré mon expertise dans ce domaine, il ne m’appartient pas de déterminer si une personne est trans et/ou non-binaire. En revanche, je peux vous accompagner pour que vous trouviez vos propres réponses sur ce sujet parfois compliqué à aborder quand on est seul·e·x et sans repères.

Si vous réalisez que vous n’êtes pas cis, je serai à vos côtés pour vous soutenir et comprendre quelle est la suite de l’aventure pour vous (coming out ou non, transition ou non, etc.).

“Je pense avoir vécu des traumas, mais j’ai peur d’en parler/je ne sais pas par où commencer…”

Contrairement à ce qu’on peut parfois penser, la psychothérapie ne consiste pas à se confronter le plus rapidement possible aux traumas du passé pour pouvoir les surmonter et aller de l’avant. Mon expérience me montre en effet qu’il faut d’abord apprendre à se connaître pour établir une relation de confiance, ce qui nous permet alors de découvrir et de renforcer des ressources qui vont être d’une grande aide dans ce processus intense de travail sur soi.

Tout au long de ce cheminement, nous discuterons ouvertement de ce qui se passe pour vous, pour savoir quel est le bon moment pour aborder plus directement les événements difficiles de votre passé. Durant cette phase, nous travaillerons en douceur et dans le respect de vos limites et besoins.

Activités collectives

“J’aimerais participer à une activité en groupe mais je n’ai pas de suivi individuel…”

Il n’y a pas besoin d’être suivi·e·x en individuel, que ce soit par moi ou quelqu’un·e·x d’autre, pour participer aux activités collectives.

“J’aimerais participer à un groupe, mais j’ai un peu peur de parler de moi…”

C’est vrai que s’exprimer dans un groupe peut être intimidant. Sachez que je n’oblige personne à parler durant une activité collective, et que je suis attentif·ve à ce que chacun·e·x s’y sente à l’aise et fonctionne à son rythme.

Aspects financiers, assurance

Combien coûte une séance ?

Une séance classique dure 50mn et coûte 170 chf. Ce prix comprend la préparation de la séance et la tenue de votre dossier (qui est une obligation légale). 

Un nombre limité de places sont disponibles à un tarif réduit (140 chf pour 50mn) pour les personnes pour lesquelles le prix plein est trop élevé. Je n’exige aucune pièce justificative, mais je vous fais confiance pour être honnête quant à votre situation et vous demande de me prévenir si les choses évoluent financièrement, afin de ne pas monopoliser une place qui pourrait être attribuée à quelqu’un·e·x d’autre.
Si, pour une raison particulière, la durée de la séance est différente, nous en discuterons à l’avance et j’adapterai le prix en conséquence.

Si je devais être amenæ à fournir d’autres prestations pour vous (téléphone avec un·e·x collègue, rédaction de rapports, etc.), elles vous seraient facturées au prorata du tarif précité.

Les séances sont-elles remboursées par l’assurance ?

Mes prestations sont remboursées par certaines complémentaires. Veuillez contacter la vôtre pour en connaître les conditions, en leur indiquant que je suis psychologue-psychothérapeute FSP, et en leur transmettant mon numéro GLN : 7601001558823.

En revanche, mes prestations ne sont pas prises en charge par l’assurance de base. En effet, mon parcours hors des standards ne me permet pas de satisfaire aux exigences de la nouvelle loi sur la prescription de la psychothérapie pour facturer via l’assurance de base. De plus, ce système est très intrusif et place les psychothérapeutes sans cesse sous l’emprise des médecins et des assurances, ce que que je trouve problématique d’un point de vue éthique. L’accessibilité des soins psychiques est importante pour moi, mais je ne désire pas faire partie de ce système qui limite mes libertés à prendre en charge les personnes de la façon que je souhaite.

Si vous voulez ou devez tout de même passer par l’assurance de base chez un·e·x autre psychothérapeute, voilà ce qu’il est important de savoir : la psychothérapie doit être prescrite par un·e·x médecin (généraliste ou psychiatre), pour une durée de 15 séances. À cette échéance, lae psychothérapeute et lae médecin prescripteurice décident ensemble de la poursuite de la thérapie. Après 15 nouvelles séances, un rapport doit être fait par un·e·x psychiatre, qui doit alors poser un diagnostic (cela est noté dans votre dossier et peut, pour les 5 à 10 prochaines années, être problématique pour souscrire une assurance complémentaire, une assurance-vie ou une hypothèque, par exemple). Ce rapport est transmis au·à la médecin-conseil de votre assurance, qui décide alors de la poursuite ou non du suivi, pour un nombre de séances à déterminer au cas par cas, avec un nouveau rapport par la suite.

Quels sont les moyens de paiement ?

Les prestations, individuelles ou de groupe, se règlent soit comptant soit par Twint à la fin de la séance, soit par versement bancaire sur facture.

Que se passe-t-il si vous annulez une séance ?

Les séances annulées moins de 24h ouvrées à l’avance (lundi-vendredi) sont facturées car ce temps vous a été réservé. Veuillez noter que ce montant n’est pas pris en charge par votre assurance.